Qu'elle que soit l'eau dans laquelle on se plonge, le simple fait d’immerger son corps  déclenche toutes sortes de changements physiologiques : effets vasculaires, cardiaques, respiratoires, neurophysiologiques, neurovégétatifs, humoraux et mécaniques. Cet élément cardinal, souvenir rassurant de notre vie foetale, revigore, relaxe, sans pourtant que l’on sache exactement comment. Des thermes romains aux spas, elle a toujours été associée au bien-être rappelant à notre peau le souvenir de notre nid aquatique lors de la gestation. 

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Articulations et muscles se relâchent
Tout notre corps flotte et on ressent l'apesanteur due à la poussée d'Archimède : la charge habituelle pesant sur les muscles, les ligaments, tendons, etc. n’est plus, ils peuvent se relâcher. Les mouvements de l'eau sur la peau, amplifiés par la pilosité, contribuent aussi à la relaxation. La charge qui pèse sur les articulations, les tendons et les ligaments s’en trouve allégée : soulagement pour les genoux, les hanches et les chevilles également.

 

Stimuler le coeur, l'oxygénation et les reins
La baignade stimule donc la circulation du sang et le système cardio-vasculaire grâce à la pression exercée sur l'organisme. Le coeur bat, son oreillette droite (une de ses cavités) se tend et déclenche une modification des sécrétions hormonales : les hormones antidiurétique et l'aldostérone diminuent, ce qui stimule les reins qui se mettent à excréter eau et sel. Raison pour laquelle cette fréquente envie d’uriner après avoir passé un moment dans l’eau.

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La respiration est meilleure
L’eau favorise également la respiration par la pression qu’elle va exercer sur le haut du corps. L’expansion du thorax est freinée et l’abdomen pousse le diaphragme vers l’intérieur du thorax. Ce dernier et les muscles intercostaux sont obligés de travailler davantage à l’inspiration pour gonfler le thorax, mais l’expiration, elle, s’en trouve facilitée.

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Atténuer la douleur

La sensation de chaleur active le mécanisme neurophysiologique, lié au toucher et à la température, qui contrôle la douleur au niveau de la moelle épinière qui va alors  inhiber la transmission des messages de douleur. Combinée au massage, l'immersion va  inciter la moelle épinière à fermer ce que l’on appelle les portillons de la douleur.

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