La respiration : souffle de vie, souffle du soin.
Avant le premier cri, il y a eu un souffle.

Invisible, silencieuse mais essentielle, la respiration est le fil qui relie toutes les dimensions de l’être : physique, émotionnelle, énergétique. Dans l’eau, elle devient un langage subtil entre le thérapeute et la personne reçue.
Dans l’Aquassage®, elle est plus qu’une fonction vitale — elle est guide, ancrage, transformation.

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Le souffle, clef de la régulation intérieure

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La respiration est l’un des rares processus physiologiques automatiques que nous pouvons aussi contrôler volontairement. Ce double statut en fait une passerelle unique entre le corps et la conscience.

• Une respiration calme et profonde active le système nerveux parasympathique : elle ralentit le rythme cardiaque, réduit le stress, abaisse la tension artérielle.

• Elle stimule le nerf vague, régulateur majeur de l’équilibre intérieur.

• Elle favorise l’oxygénation des tissus, soutenant la détoxification, la récupération et la régénération cellulaire.​
   

Dans l’eau, ces effets sont amplifiés : la pression douce de l’eau sur le thorax freine l’inspiration et facilite l’expiration, ce qui renforce naturellement l’efficacité respiratoire.

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Le souffle dans l’eau : danser avec les vagues intérieures

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Pendant l’Aquassage®, le souffle devient un rythme partagé.

• Le praticien adapte ses gestes au rythme respiratoire de la personne.

• Chaque mobilisation thoracique est coordonnée avec une expiration, pour relâcher les tensions profondes.

• Lors des phases de flottaison passive, la respiration crée un bercement naturel qui guide le soin.

• Les temps de retenue douce du souffle entre deux mouvements peuvent induire un état modifié de conscience.

Le soin devient alors une danse du souffle, lente, fluide, réparatrice.

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Le souffle comme révélateur émotionnel

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La respiration est aussi un baromètre de l’état intérieur.
Un souffle court, coupé, irrégulier signale souvent une tension émotionnelle ou une mémoire corporelle enfouie.

• En ralentissant consciemment le souffle, on crée un espace où ces émotions peuvent émerger sans être subies.

• Le souffle devient un outil d’exploration, d’accueil, d’intégration.

Certaines personnes pleurent spontanément en retrouvant un rythme respiratoire profond — c’est le corps qui se libère par le souffle.

Respirer ensemble : la présence juste du praticien
 

Un praticien qui respire en conscience devient lui-même un point d’ancrage pour la personne flottante.

• Son souffle posé donne un cadre.

• Il peut inspirer en silence avec la personne, pour l’aider à revenir à elle.

• Il écoute le souffle comme on écoute une musique intérieure, et ajuste son toucher en fonction.

Dans ce lien invisible, la respiration devient un soin en elle-même.
 

Respirer, c’est vivre. Mais c’est aussi ressentir, libérer, transformer.
Dans l’Aquassage®, le souffle est plus qu’un fil vital :
il devient le métronome du soin, le messager de l’instant, la clef des états de conscience profonds.

Pour le praticien, apprendre à respirer, c’est apprendre à écouter, à être là, à soigner sans forcer.
Pour la personne qui reçoit, c’est une invitation à retrouver un souffle plus libre, plus juste, plus vivant.

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Techniques respiratoires dans l’Aquassage® :

conscience du souffle et énergies en mouvement

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Dans l’univers du soin aquatique, le souffle n’est jamais anodin. Il est à la fois outil de détente, vecteur de circulation interne, et messager de l’instant présent.Certaines techniques respiratoires peuvent être intégrées à l’Aquassage® pour favoriser le lâcher-prise, renforcer la vitalité ou mobiliser les énergies profondes. Deux d’entre elles méritent une attention particulière : la respiration complète et la respiration inversée taoïste.

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La respiration complète : respirer avec tout son corps

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Aussi appelée respiration en trois étages ou respiration yogique, cette technique permet d’exploiter toute la capacité pulmonaire.

Elle se pratique en trois temps progressifs, lors de l’inspiration :

1. Abdomen : Le ventre se gonfle doucement : c’est la respiration abdominale.

2. Thorax : La cage thoracique s’ouvre, les côtes flottantes s’écartent.

3. Clavicules : Elles s’élèvent légèrement, comme une ultime expansion vers le haut.

Puis, l’expiration s’effectue en sens inverse, doucement, plus lentement lentement que l'inspiration, en vidant complètement l’air.
 

Dans le cadre de l’Aquassage®, la respiration complète peut être utilisée :

• au début de la séance, pour induire un ancrage, favoriser l’oxygénation et relâcher les tensions viscérales ;

• dans les moments de flottaison passive, pour accompagner le bercement aquatique ;

• comme outil d’auto-régulation, proposé au receveur pour reprendre contact avec lui-même dans les vagues du soin.
   

Elle favorise l’activation du système parasympathique, renforce le lien corps-esprit et permet à l’eau de devenir un contenant sécurisant où le souffle se déploie librement.
 

En invitant la personne à respirer lentement par le nez, en gonflant d’abord le ventre, puis la cage thoracique et enfin la partie haute des poumons, on déploie toute la capacité respiratoire.
L’expiration est longue, relâchée, fluide.

Dans l’eau, cette respiration favorise l’expansion douce du diaphragme, la détente viscérale et une meilleure circulation des liquides internes. Elle est idéale en début de séance, pour centrer, relâcher, ouvrir.

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La respiration inversée taoïste : activer et faire circuler l’énergie

enue des arts internes chinois (Qi Gong, Tai Chi, Nei Gong), la respiration inversée est une pratique énergétique profonde.

Contrairement à la respiration naturelle où le ventre se gonfle à l’inspiration, ici, l’inspiration s’accompagne d’une contraction douce du bas-ventre (le Dan Tian inférieur), et l’expiration relâche cette contraction.

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Cette technique a pour effet :

• d’activer la montée de l’énergie vitale (Qi) dans les canaux internes,

• de tonifier le centre énergétique de l’abdomen,

• de favoriser une concentration intérieure très subtile, presque méditative.
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Dans l’Aquassage®, cette respiration peut être pratiquée par le thérapeute en silence, pendant les phases actives du soin (notamment dans la version Suprême) :

• pour ancrer sa présence,

• pour fluidifier ses gestes en synchronisation avec les flux d’énergie,

• pour éviter la dispersion mentale et garder une qualité de toucher vibratoire.

Pour la personne recevant le soin, elle peut être proposée en fin de séance, dans une phase d’intégration, pour favoriser la réintégration du corps subtil et la circulation énergétique post-soin.

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Dans l’eau, cette respiration peut être explorée par le praticien lui-même, pour concentrer son énergie et sa présence. Elle peut aussi être introduite dans la phase énergétique du soin suprême, en lien avec les points marmas ou les méridiens.

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En conclusion

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Ces deux techniques — l’une douce et expansive, l’autre tonique et intériorisée — sont deux visages du souffle vivant.

Dans l’Aquassage®, elles ne sont jamais imposées mais proposées avec discernement, au moment juste, selon l’état de la personne et l’intention du soin.

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Respirer, c’est habiter le corps.
Respirer dans l’eau, c’est habiter l’espace intérieur.

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